
04/06/2025
L’atelier „How to decolonize my NGO“ a réuni une vingtaine d’ONGD luxembourgeoises et internationales, ainsi que des représentant.e.s des plateformes nationales des Pays-Bas (PARTOS), de la France (Coordination Sud), de la Belgique (CNCD-11.11.11) et de l’Allemagne (VENRO) pour un échange entre pairs.
Avec l’objectif d’accompagner les efforts de transformation organisationnelle interne des ONGD, l’atelier proposait des outils conceptuels et pratiques permettant aux participant.e.s de mieux comprendre et mettre en œuvre des pratiques et partenariats plus égaux, plus inclusifs et plus justes.
Une introduction au développement historique des approches de « décolonisation » a présenté aux participant.e.s les idées centrales et les différences entre les approches les plus importantes, telle la localisation, le développement dirigé localement, la décolonisation et l’approche shift the power. Des groupes de travail ont permis aux ONGD de partager leurs expériences avec ces approches, ainsi que les défis et opportunités qu’ils leur avaient ouvertes.
Dans une deuxième partie, l’atelier a présente à travers des exercices appliqués le power-awareness-tool développé par PARTOS (et accessible en ligne https://www.partos.nl/publicatie/power-awareness-tool-2-0/ ), qui permet aux ONGD d’identifier les dynamiques et asymétries de pouvoir au sein de leurs organisations et dans leurs partenariats.
Pour conclure, l’atelier proposait un échange sous forme de « world café » animé par les plateformes nationales sur les sujets : monitoring, évaluation & apprentissage (MEL) féministe, narratives et communication décoloniales, décolonisation des partenariatsinternationaux et décolonisation du plaidoyer politique.
Structuré autour d’un partage des résultats de travail du Innovation Hub de PARTOS ( https://www.partos.nl/wat-we-doen/innovation-hub/), l’engagement vif des participant.e.s a fait de cet atelier une rencontre inspirante et énergisante. Animés par une passion partagée de développer leurs ONGD dans des structures plus inclusives et solidaires, et de trouver des clés pour une auto-critique nuancée permettant de construire une meilleure coopération internationale, les acteurs présents alimentaient l’atelier autant de leurs expériences que de leurs idées et de leur énergie. La présence d’acteurs internationaux permettait de mettre en commun des approches variées et expérimenté dans différentes contextes politiques, institutionnelles et nationaux et d’ainsi identifier des défis partagés, ainsi que des pratiques prouvées.